Des jours particuliers ...
avril : Songkran - สงกรานต
C’est le nom thaïlandais de la fête du nouvel an bouddhique. Propre au Bouddhisme Theravāda et basée sur le calendrier lunaire, elle est fêtée également en Birmanie, au Cambodge, au Laos et chez les Dai du Yunnan.
En Thaïlande, les réjouissances attachées à cette fête, originellement mobiles, sont désormais fixes afin de faciliter la vie civile : elles ont lieu tous les ans du 12 au 15 avril, mais suivant les villes, les dates peuvent varier. Cependant, la date exacte du nouvel an est toujours tributaire du cycle lunaire. Elle correspond aussi à la période la plus chaude de la saison sèche.
Traditionnellement, les gens rentrent dans leur famille et font acte de respect envers leurs aînés en leur versant un peu d’eau parfumée sur les mains. Si cette tradition se perpétue dans les familles, ses manifestations publiques ont énormément évolué et, aujourd’hui, la fête est devenue prétexte à de gigantesques batailles d’eau dans les rues des villes.
A Chiang Mai notamment, où cette fête est particulièrement célébrée, des pick-up chargés de bidons d’eau et de jeunes gens défilent dans les rues le long desquelles la foule est massée, « armée » de seaux d’eau. Les deux groupes, motorisés et piétons, s’aspergent mutuellement dans une ambiance bon enfant.
Durant les trois jours des célébrations, il est quasiment impossible de se déplacer dans les rues sans se faire asperger copieusement plusieurs fois. À Pattaya, la présence d’une foule de touristes et l’arrivée d’une multitude d’habitants de Bangkok fait prendre à la fête un tour délirant et souvent excessif. Chaque année, le nouvel an bouddhique, qui voit le plus grand mouvement de population annuel en Asie du Sud-Est, est marqué d’accidents de la circulation dus à la conduite en état d’ébriété ou à des jets d’eau qui font perdre aux motocyclistes le contrôle de leur machine.
C’est la plus importante fête pour les thaïlandais qui en profitent pour se rendre en province (en famille …)
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juillet : Khao Phansaa - เข้าพรรษา
Lit. : Entrer (dans) la saison des pluies
Cérémonie Bouddhiste intervenant à l’occasion de la pleine lune du huitième mois lunaire et marquant l’entrée dans la saison des pluies (Mousson).
Pendant les trois mois suivants et ce jusqu’à la cérémonie d’ôôg Pansaa (Lit. Sortir de la saison des pluies) les Bonzes entrent en « retraite » et se consacrent à la méditation et à l’étude du Bouddhisme.
La retraite tient au fait que les Bonzes ne doivent pas « quitter » l’enceinte du temple où ils sont hébergés. En pratique, ils peuvent le quitter pendant la journée mais doivent impérativement y retourner chaque soir.
L’ancienneté de la pratique pour un Bonze se mesure d’ailleurs en « nombre de retraites de la saison des pluies ».
Selon les textes, cette pratique a été initiée par le Seigneur Bouddha afin que les rondes à l’aumône des bonzes n’abîment pas les diguettes des rizières fragilisées par les pluies.
Pour en savoir plus sur la fête Bouddhiste (en anglais) : http://www.dhammacenter.org/content/view/82
C’est l’occasion pour de nombreux jeunes garçons à travers tout le pays d’entrer au Temple pour s’y faire ordonner Bonze. Ils auront le choix de « quitter la robe » généralement à l’issue des trois mois, de quelques années ou jamais (*).
(*) les temples Bouddhistes pourvoient à l’éducation scolaire des jeunes qui y résident
D’innombrables cérémonies se déroulent dans le pays où des bougies sculptées mesurant plusieurs mètres de haut ainsi que des sculptures monumentales en cire d’abeilles sont amenées en procession jusqu’au temple après avoir été montrées dans les rues de la ville.
Cette fête correspond à un jour férié : c’est l’occasion pour la majorité des thaïlandais de se réunir en famille (affluence assurée dans les gares et sur les routes …)
novembre : Loy Kratong - ลอยกระทง
Loy Kratong (ou Loi Krathong) est une fête célébrée chaque année dans toute la Thaïlande. Elle a lieu lors de la pleine lune du 12e mois du calendrier thaï lunaire. Cette tradition a débuté à Sukhothai mais est à présent fêtée dans toute la Thaïlande. Dans le Nord du royaume, à Chiang Mai notamment, Loy Kratong est l’occasion d’un spectaculaire lâcher de lanternes emportées par des ballons cylindriques à air chaud (lanternes célestes). Loy Kratong est l’une des fêtes amusantes et joyeuses de la tradition thaïe.
Loi signifie « flotter ». Un Krathong est un petit radeau d’une vingtaine de centimètres de diamètre, taillé dans la section d’un tronc de bananier, décoré de façon élaborée avec des feuilles de bananier, des fleurs, des bougies, et trois bâtons d’encens, etc. Certains y ajoutent également une pièce en espérant en retour bonne fortune, ce qui fait surtout le bonheur des enfants qui iront à la pêche au Krathong une fois la fête terminée. Le Krathong a souvent la forme d’un lotus en fleur mais il peut aussi avoir l’apparence d’un cygne, d’une stupa, ou encore tout simplement du mont Méru. La fête est également l’occasion de concours de la plus belle embarcation.
Durant la nuit de la pleine lune, de nombreux Krathongs ainsi réalisés sont lâchés des bords d’une rivière, d’un canal, d’un lac ou d’un bassin. Les administrations, les entreprises et autres organisations en fabriquent de plus grands et de plus élaborés et ceux-ci sont souvent évalués lors de concours. À cela s’ajoutent des feux d’artifices et des concours de beauté.
Selon les écrits du roi Rama IV en 1863, la festivité originellement brahmanique fut adaptée par les bouddhistes de Thaïlande comme une cérémonie en l’honneur du Bouddha. Outre manifester la vénération des Thaïlandais pour le Bouddha par de la lumière (la bougie sur le radeau), le lâcher de Kratongs symbolise également l’abandon des rancunes, colères et souillures afin de pouvoir repartir d’un bon pied. De la même façon, les participants se coupent ongles et cheveux, qui symbolisent les mauvais aspects de soi, et les placent sur les radeaux. Nombreux sont les Thaïlandais qui pensent que faire flotter un Kratong leur portera bonheur et ils le font pour honorer et remercier Phra Mae Khongkha, l’équivalent thaï de la déesse Hindoue des eaux.
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Quelques conseils ...
… de bon comportement pour les « Farengs »
Fareng = Dans le langage des Thaïs, personne de race blanche, occidental (n’a pas de connotation péjorative particulière).
Fareng-set = « Français » (probable retransmission phonétique du mot « français » prononcé à l’occasion de la visite de l’ambassadeur de Louis XIV au royaume du Siam)
L’attitude des Thaïs :
-
Généralement toujours souriants à l’égard de tout étranger (donc pas spécialement pour « votre personne »). Toujours répondre par un sourire sera la meilleure attitude à avoir et vous facilitera les contacts
- Culturellement, un Thaï évite de dire « non » car il a été élevé dans l’interdit d’afficher en société toute mauvaise humeur intérieure.
- Pas de cris, de gesticulations en public … c’est considéré comme impoli.
Les pieds et la tête :
- La tête est la plus noble partie du corps. Les Thaïs évitent de toucher la tête des autres personnes même de leurs propres enfants. Exemple :
– on ne voit pas de parent porter leurs jeunes enfants sur les épaules car c’est mettre des parties « ordinaires » de corps à la même hauteur que leur propre tête)
– Ne pas arrêter une pièce de monnaie qui roule, un billet de banque qui s’envole en posant le pied dessus car cela consiste à « poser le pied sur la tête » du Roi
– En mettant à sécher leur linge sur une corde, les Thaïlandais placent toujours sous-vêtements et chaussettes sur les cordes plus basses que celles utilisées pour les tee-shirts. - Les pieds, à l’inverse, sont la partie la moins noble du corps. Exemples :
– Eviter (si possible) de mettre vos pieds à la même hauteur (ou, pire, plus haut) que la tête de Thaïlandais.
– Il est impoli d’utiliser ses pieds pour indiquer pour montrer une direction (même lorsque l’on a les bras chargés).
* Lorsqu’on est assis par terre, il faut se débrouiller pour ne pas pointer avec le pied son interlocuteur, ou toute représentation sacrée (statue du Bouddha, effigie royale, etc…).
Le respect eu égard à l’âge :
- Etre âgé est [supposé être] synonyme d’expérience et de sagesse : on ne contredit pas quelqu’un de plus âgé en public (on pourra toujours agir à sa guise loin de la vue de l’aîné si on n’est pas d’accord avec lui).
- Quelqu’un de plus âgé est désigné avec le qualificatif de « Pii » (aîné) suivi du prénom. Il sera donc appelé « Pii Somsak » par les plus jeunes que lui et « Somsak » par ses aînés ou ceux de son âge.
- Cette règle ne s’applique plus s’il y a un grand écart social ou culturel en faveur du plus jeune (ou si l’aîné n’est manifestement pas digne d’être appelé « Pii »).
- Lorsque deux thaïs se rencontrent pour la première fois et semble être d’âges comparables, ils vont très rapidement et très simplement se questionner mutuellement sur leurs dates de naissance. Une fois éclairci qui des deux doit appeler l’autre « Pii » (même pour quelques semaines ou jours), la conversation peut s’engager naturellement …
Le Roi et la famille royale :
- Le roi actuel (âgé de plus de 80) est très populaire et très respecté. Il a toujours joué un rôle de médiateur lors des crises politiques et un rôle social vis à vis du peuple thaïlandais.La famille royale est aussi très respectée.
- Les Thaïs s’attendent à ce que les étrangers respectent eux aussi le Roi et la famille royale thaïlandaise.
Les Bonzes :
- Les véritables bonzes sont très respectés
- Un bonze doit suivre plus de 250 règles : ne pas tuer, ne pas voler, etc… mais aussi ne pas penser même furtivement à tuer, à voler, etc ….
- Les femmes ne doivent jamais toucher les bonzes (pour ne susciter dans l’esprit du bonze aucun début d’attirance charnelle).
- Les bonzes n’ont pas le droit de faire un travail rémunéré. Ils ne doivent jamais exprimer de désir ni même de simple besoin. Ils doivent consacrer tout leur temps à éduquer et aider les autres et prier pour les fidèles Bouddhistes. Ces derniers subviennent aux besoins quotidiens des bonzes (Cf. les bonzes qui défilent dans la rue avec le bol à aumône pour recevoir de la nourriture)
- Faire une « bonne action » (au sens Bouddhiste) se dit « Tanboun ». Les Tanbouns font augmenter le capital « mérite » du Bouddhiste qui espère un jour échapper au cycle douloureux des réincarnations afin que son « énergie » puisse s’élever jusqu’au Nirvana (Lieu où l’on est, enfin, détachés de tout désir, de tout besoin).
- Tout bon Bouddhiste thaï se devra d’être au moins une fois bonze dans un temple. La période de sa vie, la durée de la retraite, le lieu du temple sont des choix personnels (pas de règle). Lorsqu’un homme ou un garçon décide de faire une retraite au temple, c’est un honneur qui rejaillit sur toute la famille.
Relations individuelles :
- Pas de bises, pas de poignée de mains (sauf avec certains Farengs pour suivre leurs coutumes)
- Le « Waï » (deux mains jointes à hauteur du plexus) est la bonne manière de saluer. Il est d’autant plus appuyé que l’on porte respect. Un aîné attendra le « Waï » d’un plus jeune avant de répondre par un « Wai » moins appuyé ou ne fera pas de « Waï » du tout et se contentera de sourire (gros écart entre les deux personnes)
- Les thaïlandais s’appellent par leurs prénoms. Il ne faut pas les appeler par leur nom de famille : ils considèrent que ce n’est pas poli. Pour être plus poli, les thaïlandais ajoutent « Khun » devant le prénom de la personne.
Entrer dans une maison :
- On laisse ses chaussures sur le seuil de la porte (là où il y a celles des autres)
- Dans un temple, même principe avec tenue correcte (pas d’épaule dénudée, de short, etc…)
Relations professionnelles :
Le « Oui » prononcé en réponse à une question [trop] directe signifie un « Oui, j’ai compris la question » que le Fareng va interpréter par un « Oui, c’est d’accord » … d’où malentendus et énervement ultérieurs du Fareng. Il faut savoir deviner la réponse dans l’attitude générale de la personne…
Zodiaque thaïlandais
signe du : | années | |||||
rat | 2008 | 1996 | 1984 | 1972 | 1960 | 1948 |
buffle | 2009 | 1997 | 1985 | 1973 | 1961 | 1949 |
tigre | 2010 | 1998 | 1986 | 1974 | 1962 | 1950 |
lapin | 2011 | 1999 | 1987 | 1975 | 1963 | 1951 |
dragon | 2012 | 2000 | 1988 | 1976 | 1964 | 1952 |
serpent | 2013 | 2001 | 1989 | 1977 | 1965 | 1953 |
cheval | 2014 | 2002 | 1990 | 1978 | 1966 | 1954 |
chèvre | 2015 | 2003 | 1991 | 1979 | 1967 | 1955 |
singe | 2016 | 2004 | 1992 | 1980 | 1968 | 1956 |
coq | 2017 | 2005 | 1993 | 1981 | 1969 | 1957 |
chien | 2018 | 2006 | 1994 | 1982 | 1970 | 1958 |
cochon | 2019 | 2007 | 1995 | 1983 | 1971 | 1959 |
Rappel ; 543 années séparent calendrier Bouddhiste et Chrétien …
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